Vacheron Constantin: cinq Overseas anniversaire, dont un chronographe
Avec la sortie en mai 2016 de son Heures du monde, la marque genevoise poursuit une célébration de sa famille Overseas entamée à Baselworld 2016. Flash back…
Lorsqu’une enseigne ajoute au prestige de ses collections actuelles la richesse inépuisable d’un passé fourmillant d’idées, de tests, de prototypes, de pièces uniques et sur mesure autant que de séries à succès, sans parler des actes brevetés d’inventivité et d’innovation, les prétextes à célébrations sont multiples. Seule difficulté, lequel saisir? Tout devient alors question de choix et de priorité.
Vacheron Constantin Overseas Chronograph
Le choix de l’Overseas
A sa sortie en 1996, l’Overseas s’inscrivait dans une mouvance sport chic qui hissait l’acier, matériau certes noble du point de vue des horlogers, mais pas forcément du point de vue du client final, au rang de must. Sans pour autant se détourner des boîtes en or continuant d’offrir d’indispensables réponses aux attentes des amateurs fortunés. Ainsi vient-elle d’avoir vingt ans, la ligne Overseas! Elle incarne la continuité sport chic d’un modèle baptisé 222 en référence à l’année du deux-cent-vingt-deuxième anniversaire de Vacheron Constantin, à savoir l’an 1977. Tout en ces montres indique donc qu’elles méritaient être trempées dans un bain de jouvence.
Aujourd’hui, en 2016, l’Overseas fait preuve, sans n’avoir rien à envier de la jeunesse, d’une maturité étonnante, d’une vigueur revigorée par l’arrivée de cinq nouvelles références. C’était au début de l’année 2016, bien avant la récente révélation d’un modèle dédié à l’heure universelle, cette fameuse complication horlogère qui sied aux hommes d’affaire volants et à ceux qui tuent le temps dans les avions après l’avoir fait revivre sous d’autres latitudes à grands renforts de fuseaux horaires.
Vacheron Constantin Overseas Chronograph
Cinq références pour 20 bougies
Il est donc fort possible, vingt ans après, que ce modèle conçu aussi pour remplir son rôle d’instrument horaire utile et technique, devienne culte. Car à ses qualités originelles de portabilité, de praticité, bref de confort savamment orchestré, s’ajoutent dans les éditions 2016 des évolutions esthétiques qui s’inscrivent dans les attentes du jour. Comme par exemple cette subtile alternance entre le poli et le satiné, comme aussi cette interchangeabilité hyper facilitée des bracelets à boucle déployante - un ingénieux système a été mis au point - qui permet aux coloris et aux textures de se moduler. Tantôt le cuir d’alligator doublé d’un velours de nubuck, tantôt le caoutchouc, l’acier ou les métaux précieux.
Côté étanchéité, les modèles les plus plats tutoient les 50 mètres tandis que les autres visent les 150 mètres. Petit détail historique, clin d’oeil au modèle de 1977 qui le revendiquait, une bague en fer doux encercle les calibres mécaniques à remontage automatique qui habitent ces nouveautés, les protégeant des ingérences magnétiques.
Vacheron Constantin Overseas Chronograph
Un chronographe roue à colonne
Parmi les cinq variantes toutes neuves de 2016, l’Overseas Chronographe en acier avec son fond bleu marin et son esthétique années 80 relance le mythe. Aux fonctions chronographiques a été ajoutée l’indication de la date. Son moteur, le calibre 5200 est issu de cinq ans de développements manufacturiers. Ses 263 composants, dont 2 barillets et une roue à colonne, dont un embrayage vertical prévenant les éventuels saut d’aiguille, offrent une réserve de marche de 50 heures.
Il est logé dans une boîte dont le diamètre de 42,5 millimètres rime avec raison, surtout si l’on se réfère aux errances XXL stigmatisant la fin du 20ème siècle. Son fond transparent laisse apprécier l’incessant va-et-vient d’une masse oscillante en or massif 22 carats ornée d’une rose des vents. Le cadran, balisé par des index et des aiguilles en or généreusement revêtus de leurs couches de matière luminescente, oscille à loisir entre les reflets d’argent et les profondeurs d’un bleu marin. J’ai choisi le bleu. Un de ces bleus qui vous transporte vers ces lignes d’horizon où les chutes célestes se jettent dans la mer…