Métiers d’Art Florilège

Métiers d’Art Florilège

Par sa virtuosité technique et précieuse, Vacheron Constantin fait revivre l’esthétique romantique d’un chef d’oeuvre de botanique

Vacheron Constantin se plaît à lier la beauté intrinsèque des métiers d’art traditionnels à la mécanique subtile et savamment maîtrisée du Temps. Deux ans après sa première présentation, la Manufacture dévoile trois nouveaux modèles issus de sa collection Métiers d’Art Florilège déjà célèbre pour ses cadrans émaillés de fleurs exotiques et ses qualités horlogères. Une ravissante trilogie au lyrisme romantique tout juste éclos des ateliers genevois. 

Vacheron Constantin prolonge l’émerveillement en complétant sa collection existante Métiers d’Art Florilège de trois nouveaux décors uniques dont les sublimes dégradés accentuent le réalisme époustouflant. Ces oeuvres d’art miniatures - véritables odes à la féminité - se nourrissent de savoir-faire artisanaux pleinement maîtrisés par la Manufacture. Preuve que la relation passionnée qu’elle entretient avec les Métiers d’Art peut s’exprimer dans des univers très variés. Hommage au naturalisme et à l’illustration botanique britannique du XIXe siècle, les cadrans se parent de pétales chamarrés dont on pourrait presque percevoir la rondeur des volumes, le velouté du toucher voire la délicatesse du parfum… Un véritable concentré de la générosité de la Nature. 

Dans ce nouveau chapitre, les plus belles plantes du monde entier s’épanouissent grâce à une association savamment orchestrée de guillochage figuratif, d’émaillage cloisonné Grand Feu et de sertissage. Des garde-temps à observer à la loupe pour s’imprégner de toutes les subtilités, où le moindre détail contribue à rendre la scène saisissante de beauté. La collection Métiers d’Art Florilège témoigne de l’attention sans cesse portée par Vacheron Constantin à la splendeur des plus petits instants, à la magie fugace du monde végétal, tout en forgeant sa réputation avec des pièces d’exception. 

Un chef-d’oeuvre de l’illustration botanique 

En 1799 paraît une oeuvre qui allait devenir un des ouvrages d’illustration botanique les plus remarquables jamais publiés. Deux siècles se sont écoulés depuis la publication de The Temple of Flora de Robert John Thornton. Pourtant, la trentaine de planches que compte l’ouvrage n’ont rien perdu de leur charme et restent une référence dans le domaine. Médecin, Thornton vouait une véritable passion pour l’étude des plantes et le dessin. Il composa cet herbier en référence au grand botaniste suédois Carl Linnaeus et son système de classification des végétaux. Il engagea les plus grands peintres naturalistes de l’époque et les meilleurs graveurs britanniques pour illustrer les fleurs les plus spectaculaires de l’époque. Il ne lésina pas pour satisfaire sa passion, jusqu’à y consacrer toute sa fortune… 

Le charme particulier des gravures originales réside dans la représentation inhabituelle, voire monumentale, des végétaux. Les plantes s’articulent au coeur de paysages bucoliques marquant le début du style romantique. Temple of Flora est un herbier didactique, certes, mais il s’agit surtout d’une oeuvre poétique dont les traits réalisés en mezzotintes, un procédé de gravure en taille-douce conférant de subtils dégradés, ou en aquatintes, une gravure à l’eau-forte, sont rehaussés de couleurs peintes à la main. Outre son aspect scientifique et artistique, ce recueil s’inscrit également comme le témoin d’une époque : celle des Grandes Explorations britanniques du XVIIIe siècle. La passion pour les expéditions suscita de grandes émulsions entre explorateurs, scientifiques éclairés et artistes. Les aventuriers rentrant de leur périple avec des espèces végétales inconnues, étudiées et conservées précieusement au Kew Royal Botanic Gardens de Londres, lieu qui demeure toujours l’un des plus importants jardins botaniques au monde. 

La conjugaison des talents 

Vacheron Constantin a réuni ses meilleurs artisans pour illustrer les trois nouvelles montres-bijoux Métiers d’Art Florilège. Un défi créatif admirablement relevé grâce au savoir-faire et à la dextérité de ses artisans. Ensemble, ils ont entamé une profonde réflexion créative sur la partie graphique du projet afin de révéler au mieux les atouts des dessins originaux et de coordonner - au geste près - toutes les phases de fabrication. Après avoir travaillé sur une série d’esquisses pour retrouver les effets de la gravure, il a fallu définir les zones à illuminer, sélectionner les textures les plus adaptées et opter pour les meilleures associations de couleurs. 

Le guillochage figuratif 

Le maître-guillocheur a dessiné les contours de chaque élément végétal sur la plaque en or du cadran, pétales, tiges, feuilles, bourgeons, pistils... Puis, il a guilloché chaque fleur en retranscrivant le volume et la vivacité de chaque pétale à l’aide d’un tour, conservé précieusement dans les ateliers Vacheron Constantin depuis près d’un siècle. Contrairement aux motifs guillochés traditionnels, l’orientation et le galbe des courbes sont tous différents et réglés individuellement. Un vrai travail de minutie et de patience qui repose sur des centaines d’essais: chaque trait correspondant à une côte très spécifique associée à un nombre de tours précis, tel un code de coffre-fort. Sur les trois nouvelles réalisations, il faut compter entre 45 et 73 zones à décorer selon les modèles. Et toute erreur en cours de réalisation implique de recommencer l’ensemble… Pourtant, le guilloché est essentiel pour amplifier l’éclat et les nuances des émaux qui recouvrent le décor. Il permet de faire ressortir la texture de la fleur et la profondeur des nuances, tout en s’approchant du travail des gravures originales. 

L’émail cloisonné Grand Feu 

C’est Anita Porchet, peintre miniaturiste indépendante, qui a déposé l’émail sur le décor tracé par le guillocheur, les deux artisans travaillant parfaitement en tandem. Les couleurs des illustrations sont réalisées en émail cloisonné Grand Feu. La maître-émailleuse a d’abord déposé de minuscules rubans d’or autour de chaque élément végétal afin de créer de petits bassins prêts à accueillir les pigments de couleur. Une étape délicate. Le ruban doit être plié sans être rompu pour s’ajuster parfaitement aux parties à délimiter. Puis, Anita Porchet a appliqué les différentes couches d’émaux : certaines translucides, d’autres opalescentes ou parfois plus opaques, selon l’effet de profondeur et de dégradé souhaité. Tout est dans la subtilité, l’émailleuse joue sur la transparence, la fusion des teintes, tout en gardant un ordre très strict sur la nature des émaux selon les degrés de cuisson. Une opération minutieuse dont la répétition des passages au four permet d’intensifier les jeux de couleurs, les effets de lumière et les dégradés de matière. Elle applique enfin un glaçage pour vitrifier l’émail et conférer de la brillance au décor floral. Ici, la multiplicité des gestes et des teintes ont clairement repoussé les limites du travail de l’artisanat d’art classique. 

Le sertissage de diamants purs 

Vacheron Constantin reste exigeante dans la sélection de ses pierres précieuses. Les diamants sont d’une grande pureté (qualité IF à VVS) et d’un éclat supérieur (couleurs D à G). La lunette ne compte pas moins de 60 diamants de taille baguette (1.40 carats) dans la version limitée à 5 pièces exclusivement réservées aux Boutiques Vacheron Constantin et 64 diamants taille ronde (0.89 carats) sur les 20 pièces destinées à la collection. Les pierres précieuses sont serties une à une sur le pourtour de la lunette et mettent le point final à cette réalisation magistrale. 

Des bracelets en cuir de couleurs vives viennent parfaire l’ensemble, terminé par une boucle ardillon en or blanc sertie selon le modèle de 12 diamants taille baguette (0.52 carat) ou de 21 diamants taille rond (0.22 carat) ; une mise en lumière faisant écho aux diamants de la lunette.  

Le temps s’égrène avec une régularité parfaite 

Le trio Métiers d’Art Florilège est équipé d’un mouvement mécanique à remontage manuel développé et manufacturé par Vacheron Constantin : le calibre 4400. Un mécanisme d’une rare précision qui engraine heures et minutes avec une régularité parfaite, battant à une alternance de 28 800 A/H. Il dispose près de 3 jours de réserve de marche (environ 65 heures). Les décors et les terminaisons reflètent le long savoir-faire de la Manufacture. Les Côtes de Genève étirent leurs reflets changeants sur la platine, les têtes de vis polies miroitent, les angles étirés soulignent la bienfacture d’un calibre d’exception. Le calibre d’un diamètre de 12.5’’’ (28.60 mm) s’intègre dans un boîtier parfaitement rond en or blanc, au fond ajouré, fermé d’un verre saphir pour admirer sa bienfacture. 

Ces 3 modèles se déclinent en deux styles : une version avec lunette sertie de diamants ronds (~1.10 carat), disponible en 20 exemplaires numérotés ; une autre avec lunette sertie de diamants baguette  (~1.90 carat), disponible en 5 exemplaires numérotés et exclusivement dans les Boutiques Vacheron Constantin. 

Ces pièces sont toutes certifiées du Poinçon de Genève, l’une des plus hautes distinctions de bienfacture horlogère et sont disponibles 

Métiers d’Art Florilège – MONTRE RENEALMIA 

Sur un arrière-plan d’un blanc laiteux opalescent se détache, tel feu d’artifice, une profusion de corolles flamboyantes. Il s’agit de la Renealmia Courbé, originaire d’Amérique Latine, aujourd’hui dénommée « fleur de mon âme ». Cette fleur était jadis très appréciée par son extravagance exotique. Ces longues feuilles d’un vert profond mesurent jusqu’à 60 cm et sa floraison en grappe joue sur les contrastes du blanc et du rouge pour terminer par des lèvres jaunes rayées. Son parfum doux et agréable se rapproche de celui du gingembre. La miniature du cadran de ce modèle mêle à merveille toute la générosité de la Nature, subtilement délimitée par le fil d’or du cloisonné. 

Métiers d’Art Florilège – MONTRE ROSE CENTIFOLIA 

La Rose Centifolia - beauté aux cent pétales - est le fruit d’intenses croisements entre variétés sauvages venues du Caucase et d’Iran. Elle est toujours aussi appréciée par les amateurs de plantes à fleurs pour ses abondantes floraisons parfumées. La rose du cadran de ce modèle a été « cueillie » au coeur d’un buisson densément fleuri de la planche originale et réalisée par Thornton lui-même, car, s’il exerçait le métier de médecin, il possédait néanmoins d’indéniables aptitudes artistiques. Ici, la maître émailleuse a joué sur une palette de roses aux effets duveteux sur un fond aux subtiles nuances de gris perle illuminé par les délicats motifs guillochés capturant la lumière dans l’émail.

Métiers d’Art Florilège – MONTRE TULIPE 

Originaire du pied des chaînes himalayennes, la Tulipe a rapidement conquis tout l’Empire ottoman. Aucune autre fleur n’a autant enthousiasmé les hommes, allant jusqu’à la folie. Son bulbe a d’ailleurs engendré une forte spéculation qui conduisit au XVIIe sicle à un effondrement total du marché et à la ruine financière de quelques amoureux fous de la tulipe. Cette crise n’entama en rien l’intérêt pour cette fleur, la planche de Thornton – la première de l’ouvrage - en est bien la preuve. Elle prouve également la diversité spectaculaire des teintes qu’il est possible d’obtenir par croisements successifs. Au graphisme plus contemporain, plus linéaire, ce modèle valorise les différents motifs de guillochis. Les couleurs des émaux très contrastés entre l’arrière-plan beige, le jaune, le rosé et l’aubergine qui s’entremêlent sur les pétales, accentuent le réalisme de la représentation.